On est face à un constat alarmant : la population mondiale ne cesse d’augmenter, selon les projections nous serons environ 9 milliards d’êtres humains en 2050. Cela signifie que l’on devra produire énormément d’aliments pour nourrir les personnes vivantes.
Il s’agit d’un défi auquel certains scientifiques et experts essayent d’apporter quelques solutions. Faisons le tour de la question et voyons donc les probables avenirs de l’alimentation.
La viande in vitro, une des solutions
Depuis quelques années, certains laboratoires ont réussi à créer de la viande artificielle. C’est le résultat de plusieurs années de recherche sur les différentes cellules souches. Les applications de cette découverte sont assez nombreuses.
Plusieurs entreprises souhaitent déjà investir dans ce domaine. En effet, il y a fort à parier que la production de viande se fera en laboratoire dans le futur. Il faut admettre que cela aura quelques avantages. Premièrement, on éviterait grandement la souffrance animale.
Effectivement, ce ne sera plus la peine d’abattre les animaux. De plus, cette technique est considérée comme étant beaucoup plus économe et plus écologique.
Cependant, il ne faut pas oublier que la viande in vitro n’est encore qu’à ses débuts. En d’autres termes, cette filière a encore une grande marge d’évolution. Selon les spécialistes, le goût de cette viande n’est pas encore très bon. Les scientifiques devraient encore améliorer certains aspects de la viande in vitro avant une commercialisation en masse.
L’augmentation des terres cultivables ainsi que le rôle de la science
En 2050, il y aura sans doute de nombreuses terres qui seront utilisées pour l’agriculture intensive. Selon la FAO, on dispose encore des ressources nécessaires pour nourrir plus de 10 milliards de personnes d’ici l’avenir.
Le futur peut donc être regardé avec espoir. Néanmoins, il convient de changer notre mode de consommation si l’on veut que cela dure. En effet, le système agroalimentaire actuel est fondé sur le profit et l’individualisme. De ce fait, ce n’est pas rare qu’il y a énormément de gaspillage.
Pour résoudre ce problème, il faut valoriser les modèles de proximité en mettant en valeur les produits agricoles qui sont produits localement.
La science jouera un rôle essentiel pour l’alimentation à l’horizon de 2050. Il est fort à parier que les techniciens arrivent à créer de nouvelles variétés de plantes qui supportent la sécheresse et qui ne dégradent pas le sol.
Sur ce sujet, sachez qu’en ce moment, certains spécialistes essaient de concevoir une nouvelle espèce de riz capable de pousser sur des terrains salés. Cela permettra par exemple à bon nombre de personnes qui vivent sur la côte de cultiver le riz.