Sachez que les hemorroides sont des structures veineuses présentes dans toutes personnes normales et qu’elles ne deviennent des maladies que lorsque les tissus des dites veines s’affaiblissent et subissent des inflammations. La maladie est ainsi plus représentative des crises hémorroïdaires. Ces dernières peuvent être plus ou moins incommodantes et douloureuses, en fonction du stade d’évolution de la pathologie. En fonction du type et de la gravité des hemorroides, sachez que les traitements sont variés. Il est ainsi possible d’atténuer et de guérir les hemorroides. Dans les lignes qui suivent, découvrez tout ce qu’il faut savoir pour bien soulager les symptômes de cette pathologie, et choisir les traitements curatifs adéquats.
Les causes et les facteurs d’aggravation des hemorroides
De nombreuses personnes confondent les hemorroides avec d’autres anomalies pouvant toucher le côlon, le rectum et l’anus. En effet, ce n’est pas parce que vous avez des démangeaisons au niveau de ce dernier que vous avez obligatoirement des hemorroides. D’autre part, sachez également que l’absence de douleurs ou d’inflammations anales n’empêche pas le fait que la pathologie est bel et bien en train d’évoluer chez un sujet. Avant de voir en détail quels sont les véritables symptômes de cette maladie pour mieux la reconnaître, il faut également préciser que les hemorroides tels quels ne sont pas des maladies, puisque ce sont des structures veineuses entourées de tissus qui font partie de la constitution normale du canal rectal et de l’anus. Ainsi, la maladie est médicalement définie en tant que des inflammations touchant et se développant au niveau de ces veines et de leurs tissus. Une telle inflammation est surtout due à de fortes pressions répétitives qui entraînent la dilatation anormale de ces veines, lesquelles s’affaiblissent et ne bénéficient ainsi plus de leur structure de soutien. Les tissus tuméfiés s’enflent alors et forment des prolapsus, ou des boules douloureuses contenant des caillots de sang. Ainsi, ce sont surtout des facteurs de la vie quotidienne qui causent les hemorroides. Entre autre, la position assise prolongée, les fortes poussées en cas de constipation et de diarrhée, les efforts physiques intenses et répétés, ainsi que la pratique exagérée du cyclisme et de l’équitation, soumettent les veines du rectum et de l’anus à de fortes pressions, et peuvent être à l’origine des crises d’hemorroides. Ces dernières peuvent toutefois être également favorisées par une mauvaise alimentation. Entre autre, les épices, l’alcool, la cigarette, le tabac, le café, le thé et d’autres excitants peuvent irriter les parois ano-rectales et faciliter les crises. A noter également qu’une mauvaise hydratation peut aussi être à l’origine des crises, d’où le conseil de boire beaucoup d’eau en cas de symptômes présumés d’hemorroides. Néanmoins, il n’est pas non plus rare que les femmes enceintes soient atteintes par cette maladie. De même, sachez qu’elle peut aussi être la conséquence d’une maladie touchant le système digestif ou le foie. Parmi les près de 2 millions de personnes qui sont recensées pour être sujettes à des crises d’hemorroides, il existe également une minorité qui ont dévoilé une prédisposition génétique à cette maladie.
Les symptômes des crises d’hemorroides
Pour reconnaître les hemorroides, des symptômes peuvent être identifiés avant que des saillis ne soient apparentes au niveau de l’orifice anale. Entre autre, sachez les crises s’accompagnent souvent d’une gêne très incommodante, en position debout, mais surtout assise et lors des selles. De plus, durant la défécation, des sensations de brûlures plus ou moins aigues peuvent également être ressenties par les malades. Néanmoins, sachez qu’en fonction du type des hemorroides, les douleurs anales peuvent être absentes. En effet, dans le cas où les inflammations touchent essentiellement le canal rectal, les patients ne vont ressentir des douleurs qu’à la dernière phase d’évolution de la maladie. De plus, lors de ces hemorroides internes, les douleurs ne sont constatées que lorsque les prolapsus sont strangulés par l’anus. Par ailleurs, pour le cas des hemorroides externes qui touchent les veines anales, les douleurs, les démangeaisons et les saignements sont plus fréquentes. Pour le cas des saignements dus à des crises de la maladie, sachez qu’ils accompagnent les selles dans le cas des hemorroides externes, mais qu’ils sont plutôt rouge vif et surviennent plutôt après le passage des selles dans le cas des hemorroides internes. Généralement, les prolapsus, qui sont les boules apparaissant au niveau de l’orifice anal, sont toujours accompagnés par des saignements. Dans le cas où l’un de ces symptômes survient, il est conseillé de consulter un médecin, lequel peut valider la maladie et conseiller sur le traitement à suivre.
Les soins et traitements des hemorroides
En cas de crises d’hemorroides, il est tout d’abord conseillé de tout faire pour que les selles se ramollissent. Pour ce faire, adopter une alimentation basée sur des fruits et des légumes riches en fibres et n’oubliez pas de boire beaucoup d’eau. Surtout en cas de constipation, cela permettra d’atténuer les efforts et les douleurs lors de la défécation, et de moins irriter le canal ano-rectal, en réduisant l’inflammation des tissus vasculaires tuméfiés. Pour soulager les hemorroides, il est également possible de dissoudre les caillots contenus dans les prolapsus en appliquant successivement des compresses d’eau chaude et d’eau froide. Vous pouvez également utiliser des traitements ne nécessitant pas de prescription médicale, comme des suppositoires et des crèmes onguents à base d’analgésiques, pour apaiser les douleurs et atténuer les inflammations, grâce à une application topique. Dans les cas aggravés d’hemorroides externes, le volume des inflammations peut être réduit en les durcissant avec un produit sclérosant. Pour une ablation, une ligature peut être effectuée, afin d’assécher les cellules tuméfiées. Des techniques basées sur l’utilisation du laser, de la chaleur, des rayons infrarouges, de l’électricité et du froid sont également praticables pour enlever les hemorroides externes. Pour les cas d’hemorroides internes en dernière phase d’évolution, il est cependant nécessaire de pratiquer une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, afin de réaliser l’ablation totale de l’inflammation. Pour les phases moins avancées, un drainage des cailllots sanguins et une intervention sous anesthésie locale peut néanmoins être réalisée si la thrombose ne date pas plus de 72 heures. Ainsi, il est nécessaire de s’orienter vers un médecin dans le plus bref délai dans le cas où vous êtes sujets à des symptômes d’hemorroides.